Prendre part à un groupe de parole, c’est l’opportunité de rencontrer et d’échanger avec des personnes qui vivent des choses similaires. C’est partager son vécu et écouter celui des autres, dans les bons comme dans les mauvais moments. C’est en parlant qu’on arrive à prendre distance par rapport à une situation. Et c’est en écoutant que des solutions ou pistes d’aide peuvent éclore.
Être aidant proche amène son lot de charge mentale, de tensions, de culpabilité, de fatigue… voire même d’épuisement sur le long cours. Ne plus pouvoir laisser son aidé seul et être constamment sur le « qui-vive » peut être source de grand stress chez de nombreux aidants. En situation palliative, l’aidant est également aux prises avec un sentiment d’impuissance face à l’avancée de la maladie et l’inéluctable mort prochaine. Au milieu de ce lot de difficultés et de renoncements, les aidants sont plus enclins à faire fi de leurs propres besoins.
Rechercher de l’aide, un soutien, une écoute n’est pas un signe de faiblesse ou d’échec dans son « devoir » d’enfant, de parent, de conjoint… Prendre un temps pour soi, pour prendre soin de soi… c’est primordial . Et un aidant préparé et informé pourra davantage faire face à l’épuisement physique et moral.